Panda, Chine, impératrice, histoire vraie, nature
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Un grand roman épique L'histoire passionnante d'un animal devenu une légende « Vous le connaissez tous, avec sa splendide livrée noir et blanc, son air bonhomme, son appétit insatiable et sa démarche rigolote? le panda ! L'ami des enfants et le symbole de la préservation de la nature? Ce que vous ignorez peut-être, c'est qu'un missionnaire français, le père Armand David, en 1869, est à l'origine de sa découverte. Sans lui, le panda aurait été décimé par la chasse et la déforestation. C'est en m'inspirant de cette histoire vraie que je vous invite à me suivre jusqu'aux forêts du Sichuan, le territoire du panda géant, à remonter le fleuve Bleu, à explorer la fabuleuse Cité interdite et Shanghai la mystérieuse, sur les traces de mon héros, le père David Etcheparre, à la rencontre de l'impératrice Cixi et de Fleur de Sang, une jeune fille amoureuse des pandas. Ensemble, nous découvrirons une Chine plus mystérieuse que jamais, soumise à tous les assauts, rongée par l'opium et pourtant insubmersible? mais aussi cet animal magnifique, dont le pays a fait l'un de ses principaux ambassadeurs. »

José Frèches, je le suis depuis que j'ai découvert les séries : Le disque de Jade et l'Impératrice de la soie. J'ai tout de suite adhéré à son style : conteur hors pair qui sait faire vivre ses personnages, nous captiver avec les légendes, et, en même temps, prof intarissable sur la Chine. Alors, lorsque je l'ai entendu à la radio pour la sortie de son nouveau livre, ni une ni deux me voilà partie le chercher.

Au vue des critiques postées ici et là, j'avoue que mon enthousiasme s'est retrouvé douché. Mais bon, je me suis lancée et... Et bien, j'ai été vraiment déçue. Je n'ai pas pas retrouvé l'auteur qui m'avait fait rêvée à une Chine toute puissante, qui s'ouvre au monde tout en conservant son identité. J'ai eu l'impression de me retrouver dans une classe avec un professeur d'histoire qui débitait son cours sur la Chine.

En fin de compte nous ne passons pas beaucoup de temps avec le Père David, qui semble pourtant avoir eu une vie palpitante. Et nous passons encore moins de temps avec l'Impératrice Cixi et surtout avec celui qui me semblait être un personnage important du récit LE PANDA.

Beaucoup, beaucoup de descriptions, d'explications historiques qui cassent l'histoire, qui nous perdent dans les méandres du futile. Ce n'est pas que les descriptions du mode de vie, des paysages, de la politique de cette époque ne servent à rien. Non, mais c'est trop long, ça casse le rythme si bien que je me suis surprise à plusieurs reprises à survoler ces passages. J'aurais préféré passer plus de temps avec le Père David, avec Fleur de sang et ses amis les pandas. J'aurais voulu approfondir les déboires qu'a dû surmonter le Père David, notamment lors de sa traversé de la Mongolie au lieu de me retrouver face aux pandas sans trop savoir comment il est arrivé là. Et que dire de la traversée des caisses : on le retrouve en train de préparer ses animaux et la page d'après les voilà au Muséum à Paris. Cela devait être une sacré aventure de faire passer ces monumentales caisses à la douane chinoise corrompue, charger cela sur un navire... Et puis, on rencontre beaucoup de personnages qui semblent important dans la vie du Père David, mais nous survolons sans trop comprendre le rôle qu'ils ont tenus dans cette découverte. Et surtout, très grosse déception : la rencontre entre l'Impératrice et le Père David bâclée en même pas dix pages. Ce ne devait par être tous les jours qu'un européen pouvait se trouver face à l'Impératrice, particulièrement celle là qui était une femme à forte personnalité. D'autant plus, qu'à cette époque, la Cité Interdite portait bien son nom puisqu'elle était interdite au monde extérieur. De plus,  que dire des confusions entre les personnages, et ce à plusieurs reprises. Ça ne fait pas très sérieux de la part d'un auteur tel que José Frèches.

Bon seul point positif ; on comprend parfaitement que sans cette triple rencontre, le Panda n'existerait plus ce qui aurait vraiment été dommage car c'est réellement un très bel animal. Pour le reste, j'attendais beaucoup mieux de José Frèches.

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