A.J. Fikry a l'un des plus beaux métiers du monde : il est libraire. Un libraire misanthrope et bourru qui file un mauvais coton depuis le décès de Nic, son épouse. Peu importe, livre ou être humain, il est devenu bien difficile de trouver grâce à ses yeux. L'irrésistible petite Maya va pourtant fendre son armure. Sa maman souhaitait qu'elle grandisse au milieu des livres et l'a donc laissée dans les rayons de l'unique librairie d'Alice Island. C'est ainsi qu' A.J., faussement récalcitrant, se retrouve à pouponner ce chérubin aussi malicieux que despotique. Et dans le sillage de ce duo improbable, tout leur entourage va découvrir que les aventures étonnantes, épatantes et émouvantes n'arrivent pas que dans les livres.

2019 sera l'année où je vais (du moins essayer) de vider ma PAL. Donc j'ai pris le premier qui me tombait sous la main. J'ai jeté un vague coup d’œil à la quatrième de couverture puis j'ai plongé dedans.

J'ai pensé me retrouver dans un récit du genre Le libraire de Wigtown : le quotidien d'un libraire bougon, sur une île. Et bien non. Je me suis retrouvée au cœur d'un récit au grand cœur au milieu des livres.

A.J Fikry est un libraire bougon, ronchon, toujours de mauvais poil. Veuf depuis peu, il trompe son vide affectif avec la bouteille jusqu'à sombrer dans l'inconscience. Sauf qu'un jour, en reprenant conscience il se trouve nez à nez avec une petite fille de 2 ans : Maya. Un mot agrafé sur la couverture de la petite le remercie d'accueillir ce petit être dans sa vie et au milieu des livres. Et voilà que cet ours mal léché se laisse attendrir par ce petit être et ouvre son cœur et son âme aux autres.

Présenté comme ça, ça fait un peu fleur bleue. Mais l'histoire est gentille et on ne se prend pas la tête. C'est la vie, même si un manque d'action peut parfois rendre la lecture monotone. Mais bon, les mots simples touchent au coeur et ne nous laisse pas indifférent. Nous découvrons les dessous de l'histoire, des histoires car en s'ouvrant aux autres, A.J nous permet d'entrer dans le monde de sa sœur adorée, d'Amelia la commerciale d'une maison d'édition, de Maya et d'autres personnages.

C'est une vraie leçon de vie, ponctuer de livres, de joie, de peine, d'amour, de haine... C'est un récit Bisounours où rien n'est grave, ou toutes situations trouvent solutions. Mais de temps en temps cela fait du bien et nous permet de poser un regard plus tendre sur les gens qui nous entoure et de faire face avec un peu plus de compassion.

Alors en ces temps de colère, entrons dans le monde d'A.J Fikry et laissons notre doigt tourner les pages.

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