babayaga, sorcières, Paris, combat
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Paris, 1959. Un homme est retrouvé empalé sur la grille d’un jardin public. La Ville Lumière plonge dans les ombres, envoûtée par les babayagas, sorcières venues du fond des siècles et des steppes russes. L’inspecteur Vidot enquête. Mais qui se frotte aux babayagas s’y pique, et voici bientôt notre Columbo des faubourgs transformé d’un coup de baguette magique… en puce, contraint de poursuivre sa diabolique et charmante ennemie en sautant de chien en rat. Son chemin croisera celui du naïf Will Van Wyck, jeune publicitaire américain expatrié travaillant à son insu pour la CIA et empêtré dans un imbroglio dont seule l’ensorcelante Zoya semble pouvoir le sortir – à moins qu’il ne soit sa prochaine proie… Après une entrée fracassante en littérature avec une épopée en vers libres sur des meutes rivales de loups-garous à Los Angeles (Crocs), Toby Barlow détourne cette fois le roman d’espionnage et les contes folkloriques. Fable délirante menée tambour battant, entre Kafka et Ratatouille, Boulgakov et La Panthère rose, Babayaga est aussi un grand roman sur les pouvoirs surnaturels de l’amour et, à sa manière retorse, un grand roman féministe.

Paris, en pleine reconstruction, subit en plus... un règlement de compte entre sorcières. Helga contre Zoya. Toutes deux russes et... sorcières. Helga en a marre de Zoya et cherche le moyen de se débarrasser d'elle. Zoya cherche par tous les moyens à sauver sa peau notamment en trouvant refuge dans les bras de Will. Will, journaliste américain, sur le départ pour regagner les États Unis. Will qui est aussi agent de la CIA et qui doit transmettre des données croustillantes à ses supérieurs.

Bref, c'est un vrai micmac qui me laisse sur ma faim. Je m'attendais à quelque chose de plus enlevé, de plus humoristique. Je me suis perdue dans les personnages qui sont nombreux sans compter ceux qui se retrouvent transformés en puce ou en rat. Je pensais me retrouver en plein conte russe avec ses légendes mais mis à part se retrouver agrippé à un cheveu, rien de bien motivant.

Tant pis, je passe à autre chose.

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